Sujet
Clef, morceau de papier peint et fragments de tissu de la période révolutionnaire
Légende
- au centre : Clef attribuée à la cellule de Madame Roland, à la prison de Sainte-Pélagie. En fer forgé. Panneton découpé. Long: 22 cm. Fin du 18e siècle.
- à gauche : Morceau de papier peint, vert clair décoré d'une branche de lierre, et petit morceau de brique (7 x 4 cm). Selon les inventaires du Musée napoléonien de Monaco, ces souvenirs proviendraient de la chambre du Roi Louis XVI au Temple.
- à droite : Quatre fragments de satin ivoire provenant d'une veste du roi Louis XVI. Avec attestation manuscrite à la plume "Morceaux de satin provenant d'une veste portée par Louis XVI au Temple et donnée à Cléry le jour de son exécution. Fragments remis par Cléry à M de Béarn" (3 x 1,5 cm). Epoque Louis XVI.
Ancienne collection napoléonienne du Palais princier de Monaco
Collection particulière
Info+
Madame Roland Vicomtesse de la Platière et son époux, pourtant ardents partisans de la Révolution, s'élevèrent contre ses excès. Ils devinrent alors très impopulaires. Au matin du 1er juin 1793, Mme Roland fut arrêtée et incarcérée à l'Abbaye puis à Sainte-Pélagie (où elle écrira ses célèbres Mémoires de prison, publiées en 1795), et finalement transférée à la Conciergerie. Faussement accusée de sympathies royalistes par Robespierre qui cherchait à "décapiter" l'opposition girondine, elle fut jugée le 8 novembre 1793, condamnée à mort et exécutée le jour même. Informé de sa mort, son mari, Jean Marie Roland, réfugié à Rouen se suicida le 10 novembre 1793. Cette clef était attribuée dans les inventaires du Musée napoléonien de Monaco à la cellule de Madame Roland à la prison Sainte Pélagie, aujourd'hui détruite.
Photo Michel Bury
Date
18e siècle
Crédit
Michel Bury/Photo12
Notre référence
MBY14A01_160
Licence
Droits gérés
Format disponible
54,9Mo (7,0Mo) / 32,2cm x 42,7cm / 3807 x 5042 (300dpi)