Jean-Claude Lother

Collection exclusive

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Très tôt passionné de photographie et de cinéma, Jean-Claude Lother débute en tant qu’animateur d’un club photo en banlieue parisienne. Devenu assistant photographe pour Condé Nast et collaborant avec la presse (notamment pour Vogue ), il travaille en parallèle bénévolement sur des tournages. En 1992, sur les conseils de Caroline Champetier, cheffe-opératrice, et Pascal Caucheteux, producteur de cinéma, il accepte de travailler sur le film de Philippe Garrel « La Naissance de l’amour ». Cette première rencontre entre le monde de la photographie et celui du cinéma est une révélation. Depuis, le 7e Art ne l’a plus quitté. Sur les tournages, Jean-Claude Lother évolue comme un chat qui se faufile discrètement parmi les équipes afin de capter en une image fixe les mouvements d’une scène. Il synthétise les séquences du film en restituant toutes les émotions qui s’y jouent. Issu de cette génération de photographes qui a fait bouger les lignes de la photographie de plateau (images plus naturelles, vision plus personnelle), Lother compose brillamment avec la dualité du métier : fidélité à l’esthétique du film, timing précis des scènes, séquences qu’on ne rejoue pas pour le photographe ; autant de contraintes qu’il sait s’approprier pour mieux restituer sa propre vision. En choisissant ses angles, ses jeux de lumières, il parvient à produire des photos narratives mais aussi très personnelles. Jean-Claude Lother a travaillé sur plus de 200 tournages : Bienvenue chez les Ch’tis (Dany Boon), Les Petits mouchoirs (Guillaume Canet), Intouchables (Olivier Nakache et Eric Toledano), Le Baron Noir (Ziad Doueiri), La Nouvelle Eve (Catherine Corsini), Jeux d’enfants (Yann Samuell), Roi et Reines (Arnaud Desplechin), De battre mon cœur s’est arrêté (Jacques Audiard), Ne le dis à personne (Guillaume Canet), Comment j’ai tué mon père (Anne Fontaine), Il a déjà tes yeux (Lucien Jean-Baptiste), Chez nous (Lucas Belvaux), Les Fantômes d’Ismaël (Arnaud Desplechin), Guy (Alex Lutz), Mauvaises Herbes (Kheiron), Jusqu’ici tout va bien (Mohamed Hamidi), Un autre monde (Stéphane Brizé), etc.

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